"Tout jeune, le virus de la justice m'a été inoculé et cela m'a valu bien des désagréments".
Marius Jacob
DEROULEMENT DU SPECTACLE
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Voyage à Cayenne, le bateau : long retour en arrière ou Jacob revoit sa vie |
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Évocation de son enfance à Marseille – ses voyages et la découverte du monde… Ces scènes montrent le
passage à la révolte, en particulier au cours de sa maladie où il dévore
les auteurs révolutionnaires et libertaires.
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Son programme est
tout trouvé. Il va faire la guerre à ses trois grandes institutions, en
ajoutant le parasitisme du notaire, le parasitisme du banquier, le
parasitisme de l’industriel.
Adolescent, il cherche à s’insérer dans la société, essaie de devenir ouvrier typographe. A 18 ans, sa première condamnation pour fabrication d’explosif tombe : 6 mois de prison. Il simule la folie, se fait transférer dans un asile et s’évade… |
Le Mont de Piété : son premier grand coup ( mars 1899) |
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Dialogue
entre Jacob, faux commissaire de police, et un commissionnaire du mont de
piété (lieu du cambriolage), qui l’entourloupe jusqu’à l’entraîner
devant le procureur de la République : le cambrioleur livre
directement à la police sa victime La nature artiste de Jacob se révèle : il invente l’art du cambriolage qui inspire Maurice Leblanc pour son personnage Arsène Lupin. Il met en pratique la reprise individuelle.
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L’installation
au bagne : 20 ans à Cayenne |
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Sa libération « anticipée » le 30 décembre 1928 |
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A 75 ans, à la fin
d’une vie très courageuse, il décide d’en finir. Il tue son chien préféré
et s’injecte lui-même une dose mortelle de morphine. Une fois de plus, plutôt que de parler et faire de beaux discours, Jacob agit et démontre. Son suicide « libertaire » est comme son testament politique. La mort d’un homme digne et qui résume toute sa vie, car il n’a donné à rien ni à personne la possibilité de lui prendre cette vie. Il a su rester libre et responsable de ses choix et de ses actes jusqu’à l’ultime seconde de son existence
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Épilogue : Pourquoi se révolter ? |
Bibliographie : | Marius
JACOB, 1995. écrits. Ed. L'insomniaque. Vol. I et II.
Sergent Alain. 1950. Un anarchiste de la Belle époque Alexandre Jacob. Ed. du Seuil: 206 p. Bernard Thomas. 1970. Jacob. Alexandre Marius dit Escande, dit Attila, dit Geoges, dit Bonnet, dit Féran, dit Trompe la mort, dit Le voleur. Ed. Tchou: 370 p. |
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Pourquoi j’ai cambriolé extrait
de Alexandre Jacob, Pourquoi j’ai cambriolé, publié dans Germinal
le 19 mars 1905 |